La généalogie professionnelle constitue aujourd’hui un métier en pleine expansion qui attire de nombreuses personnes désireuses de transformer leur passion pour l’histoire familiale en activité rémunératrice.
Cette profession demande bien plus qu’un simple intérêt pour les arbres généalogiques : elle exige une formation rigoureuse, une connaissance approfondie des sources documentaires et une veille constante sur l’évolution du secteur.
L’importance de la veille généalogique dans la formation professionnelle
Pour exercer ce métier avec compétence, il est aujourd’hui essentiel de suivre régulièrement l’actualité généalogique et de connaître les dernières mises à jour concernant les archives disponibles.
Dans ce cadre, les sites de veille généalogique représentent des outils indispensables pour tout professionnel qui souhaite maintenir ses connaissances à jour et offrir un service de qualité à sa clientèle.
Parmi les ressources les plus reconnues dans le domaine, Le Quotidien de la Généalogie occupe une place particulière en fournissant chaque jour des informations actualisées sur les nouvelles mises en ligne d’archives.
Cette publication quotidienne aide les professionnels à découvrir rapidement les nouvelles collections d’archives numérisées, les changements dans l’accès aux documents administratifs, ainsi que les modifications des procédures de consultation dans les différents centres d’archives départementales ou communales.
La formation et les diplômes requis
Plusieurs voies de formation mènent à la profession de généalogiste, depuis les cursus universitaires spécialisés jusqu’aux formations professionnelles courtes.
Tout d’abord, certains professionnels reconnus et établis proposent des formations généalogiques spécialisées sur des archives précises. Par exemple, la généalogiste professionnelle Elise Lenoble propose plusieurs formations généalogiques de référence sur : les archives notariales, les archives militaires, les archives du cadastre, etc.
Par ailleurs, certaines universités ont créé des diplômes universitaires de généalogie qui offrent une base académique solide pour comprendre les enjeux méthodologiques sur les recherches en histoire familiale.
Enfin, l’auto-formation reste possible grâce aux nombreuses ressources disponibles, mais elle demande une discipline personnelle importante et un investissement conséquent en temps pour acquérir toutes les compétences nécessaires à l’exercice professionnel.
Les compétences fondamentales du généalogiste professionnel
Au-delà de la veille informationnelle, le métier de généalogiste professionnel nécessite l’acquisition de compétences techniques variées qui s’étendent bien au-delà de la simple consultation d’archives en ligne.
Tout d’abord, la maîtrise de la paléographie peut être nécessaire pour déchiffrer les écritures anciennes du 16ème siècle, particulièrement difficiles à interpréter.
Ensuite, la connaissance de l’histoire locale et régionale est souvent utile pour comprendre les contextes dans lesquels ont vécu les ancêtres et pour orienter efficacement les recherches vers les bonnes sources documentaires.
Cette expertise historique aide à comprendre les migrations de population, les changements de frontières et les évolutions administratives qui ont pu affecter la conservation des documents.
Enfin, les compétences juridiques sont souvent nécessaires lorsque les recherches s’inscrivent dans le cadre de successions, de recherches d’héritiers ou de reconstitutions de droits de propriété.
La compréhension du droit des successions et de l’évolution du code civil français peut alors même être indispensable.
Les débouchés et l’organisation du travail
Le généalogiste professionnel peut exercer son activité sous différents statuts : salarié dans un cabinet spécialisé ou créateur de sa propre entreprise.
Chaque option présente des avantages et des contraintes qu’il faut évaluer selon ses objectifs personnels et professionnels : la sécurité de l’emploi salarié, la flexibilité dans l’organisation du travail, etc.
Concernant la clientèle, celle-ci se compose principalement de particuliers désireux de reconstituer leur histoire familiale, mais aussi d’études notariales recherchant des héritiers, et parfois de collectivités souhaitant retracer leur histoire.
Par ailleurs, les nouvelles technologies transforment progressivement les pratiques professionnelles en facilitant l’accès aux archives numérisées. Il faut donc être prêt à se former et à renouveler ses offres au fil du temps.
Enfin, l’exercice de cette profession demande des qualités personnelles particulières : la patience pour mener des recherches longues et complexes, la rigueur dans la vérification des informations, le sens du contact pour échanger avec les clients et capacité d’adaptation face aux évolutions technologiques du secteur.
7 conseils pour vous lancer professionnellement
Pour finir, voici 7 conseils pour vous lancer comme généalogiste professionnel :
- investissez dans une formation de qualité ;
- établissez rapidement des relations avec d’autres professionnels déjà établis ;
- maîtrisez les outils numériques tout en gardant à l’esprit que de nombreux documents ne sont pas encore numérisés ;
- définissez votre spécialisation pour vous démarquer sur le marché : généalogie successorale, histoire familiale ou recherches régionales ;
- développez votre culture générale en histoire locale et acceptez que l’apprentissage soit continu dans ce métier ;
- pratiquez une veille active et régulière sur les nouvelles archives en ligne ;
- préparez-vous à des recherches parfois infructueuses. Savoir reconnaître quand une recherche n’aboutira pas fait partie du métier.
